118 000. C’est le nombre d’emplois à temps plein qui seront créés grâce à l’efficacité énergétique si le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques (CPC) est mis en œuvre comme prévu, selon une nouvelle étude réalisée par Dunsky.

Le CPC est le cadre directeur pour l’atténuation des changements climatiques au Canada, mais, jusqu’à maintenant, on en savait peu sur l’impact réel qu’il aura sur l’économie. Clean Energy Canada et Efficacité énergétique Canada ont donc mandaté Dunsky pour évaluer quelle incidence les engagements du CPC en matière d’efficacité énergétique auront sur les emplois et le PIB au pays. Nous avons accompli cela à l’aide d’une modélisation macroéconomique sophistiquée de l’ensemble des provinces canadiennes, d’aujourd’hui jusqu’en 2030.

Dunsky a élaboré deux scénarios : celui prévu par le CPC et un scénario plus « agressif » permettant d’évaluer ce qui se passerait si les provinces étaient encore plus ambitieuses en matière d’investissement en efficacité énergétique. Dunsky s’est ensuite associé au Centre for Spatial Economics (C4SE) pour effectuer une modélisation macroéconomique pour chacune des provinces et pour le pays dans son ensemble.

Les résultats de l’étude démontrent que les mesures d’efficacité énergétique du CPC génèreront, d’ici 2030, d’importants bénéfices pour l’économie canadienne : 118 000 nouveaux emplois à temps plein et une augmentation de 1 % du PIB au-delà du cours normal des affaires. Bien entendu, pour éviter les biais, tous les résultats de la modélisation sont « nets », c’est-à-dire qu’ils tiennent compte à la fois des économies et des coûts, et non seulement des nouveaux emplois gagnés mais également de ceux qui seront perdus dans la transition.

Une grande partie des bénéfices nets découlent de l’épargne anticipée pour les consommateurs : les particuliers économiseront 1,4 milliard de dollars par année – ou 114 $ par année par ménage – sur leur facture énergétique. Cet argent sera par la suite remis en circulation dans l’ensemble de l’économie. Quant aux entreprises (et aux gouvernements), elles économiseront en moyenne 3,2 milliards de dollars chaque année, améliorant ainsi leur productivité et leur compétitivité.

Enfin, selon notre analyse, les mesures du CPC réduiront les émissions de GES de 52 Mt par année, ce qui représente 25 % de l’engagement du Canada à Paris.

Nous avons constaté que toutes les provinces profiteront des actions du CPC en matière d’efficacité énergétique et que les gains d’emplois découlant des investissements en efficacité énergétique et des économies réinvesties seront répartis dans l’ensemble de l’économie. Près de la moitié des emplois créés seront dans les secteurs de la construction, du commerce et de la fabrication.

Dans l’ensemble, l’étude démontre que la mise en œuvre du CPC aura un résultat très positif. Elle constitue également un outil important pour les parties prenantes qui tentent de mieux comprendre l’impact économique de l’efficacité énergétique et des mesures fédérales et provinciales en matière de climat.

Cliquez ici pour un survol des résultats de l’étude.